Citation :
« Du topos sur le passage à l'âge adulte et l'identité sexuelle, Sarah préfère la course dégage une force motrice sourde emmenant le film vers un anti-portrait original. Le long métrage n'évacue jamais la psychologie, il fait juste sien le caractère taiseux et secret de l'héroïne qui distille au compte-gouttes tout ce qui émane de son univers mental et émotionnel, sa citadelle intérieure. Ce monde entendant, mais muet à tous, se révèle par petites touches, un regard appuyé, une gêne, une main posée sur une autre avec la maladresse des premières fois. »
-- Nicolas Bauche
Source :
BAUCHE, Nicolas. « Sarah préfère la course », critique de Sarah préfère la course, Positif, juin 2014. (p. 48)