Citation :
« Comme pour retrouver la magie du cinématographe des premiers temps, le film Anne Trister s'ouvre et se ferme sur les images d'un désert. Ouverture et fermeture à l'iris en somme, qui nous fait pénétrer au coeur même de la vie d'Anne, comme les spectateurs de jadis entraient dans le monde des images animées. Cette tournure stylistique ne serait pourtant qu'un début et une fin donnant au film sa forme de cercle parfait, se résolvant précisément là où il a commencé, si Léa Pool n'avait su habilement filer la métaphore, telle un fil d'Ariane qui nous guide, à travers les méandres du comportement des personnages. »
-- Roger Bourdeau

Source :
BOURDEAU, Roger. « 1986 : la belle exigence des réalisatrices canadiennes et québécoises : Anne Trister » , dans Films de femmes : six générations de réalisatrices, sous la direction de Jackie Buet et Festival international de films de femmes de Créteil et du Val-de-Marne, Paris, Alternatives, 1999. (p. 51)